En 1988, l'Intelligence artificielle (IA) était (déjà) une option des formations Génie Informatique de l'UTC.
Cette discipline affirme alors son rôle par le développement de systèmes experts qui tentent modestement de reproduire une part d’expertise sous forme de règles. Les projets rencontrent les obstacles de la complexité du recueil d’expertise et de formalisation, de cohérence et d’intégrité.
Durant les années 90, le terme d’intelligence artificielle perd de son aura dans les domaines appliqués et devient « tabou ».
Toutefois, cette discipline continue son chemin dans les milieux de recherche, dans différentes directions dont les réseaux de neurones, entre autres.
Après quelques succès médiatiques, la victoire de la machine devant le champion du monde d’échec puis plus récemment celui de GO, remettent au goût du jour l’intelligence artificielle.
La technologie de deep learning, évolution des réseaux de neurones en plusieurs couches, devient un axe de travail, en particulier, chez les gros acteurs de l’Internet. Elle vient compléter celle de la gestion de très gros volume de données (big data) et de la science des données pour les exploiter avec différentes méthodes mathématiques.
Pour simplifier la communication, l’ensemble de ces disciplines sont souvent regroupées sous le terme d’« Intelligence Artificielle ». Le sujet prend une ampleur non seulement scientifique et technique mais aussi économique et géopolitique, comme l’illustre le rapport récent du député, médaille Fields, Cédric Villani Villani « Donner un sens à l’intelligence artificielle ». Il contribue à définir une stratégie nationale et européenne pour l’IA et ses usages.
Le « sens » voilà un enjeu majeur qui s’applique à l’ensemble du numérique. Comment faire collaborer harmonieusement les propriétés de l’intelligence humaine, créativité, adaptation et originalité, aux capacités de la machine numérique dont la puissance croit de manière exponentielle ?
La direction d’une collaboration viable qui met à profit nos facultés et besoins, tout en utilisant le numérique comme un effet de levier, prend tout son sens. Les 30 années écoulées, depuis 1988, ouvrent des perspectives considérables ou l’humain doit rester le centre et le principal objectif. Par exemple, les prochaines réglementations européennes sur la protection des données individuelles s’inscrivent dans cet objectif.
Pour prendre une image, les véhicules autonomes sans conducteur sont un progrès si l’ancien conducteur humain remplace ses précédentes tâches par de nouvelles activités qui alimentent et développent ses qualités et son intelligence, tout en respectant sa liberté et favorisant son épanouissement.
Way2Sv, Cabinet Conseil Numérique et Organisme de Formation
Ensemble simplifions nous le numérique, pour un développement en collaboration avec les équipes. Nous vous guidons sur le chemin numérique par le conseil, la formation personnalisée, le pilotage.
Notre démarche : COMPRENDRE, APPRENDRE, IMAGINER, CONSTRUIRE.
Contct : Eric Fruit (GI 1988) - eric.fruit@way2sv.com
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