Samuel écrit un sujet de stage pour Alizée POIRIER-RENARD, étudiante en informatique.

Bonjour Alizée, présente-toi un petit peu !
      Je m’appelle Alizée, je suis arrivée à l’UTC en GI01 après un DUT en Mesures Physiques.

Comment as-tu connu Tremplin UTC ?
      Je n’arrive pas à me rappeler exactement, à travers Facebook et les gens qui en parlent je dirais.

Il parait que l’association t’a été utile dans ta recherche de stage, raconte-nous ?
      Je voulais trouver un stage a l’étranger pour mon TN09, et de préférence aux Etats-Unis. J’ai envoyé plusieurs candidatures spontanées. J’ai rapidement réalisé que celles-ci auraient peu de chances d’aboutir. Il est difficile de convaincre quelqu’un depuis l’autre côté de l’Atlantique, juste par téléphone surtout pour un stage de milieu d’études. J’ai donc décidé de tenter ma chance avec des gens qui pourraient probablement connaitre l’UTC et ainsi faciliter la démarche d’approche. J’ai donc envoyé une vingtaine de mails récupérés sur l’annuaire Tremplin UTC en effectuant une recherche par pays. Plus des ¾ m’ont répondu, et j’ai dû avoir moins 5 UTCéens au téléphone. Dans le mail je ne disais pas explicitement que je cherchais un stage mais que je souhaitais discuter avec eux sur leur parcours. Certains n’avaient pas de stage à proposer mais me mettaient en relation avec d’autres. Et au fur et à mesure j’ai continué à parler avec Sam et il a écrit un sujet de stage pour moi.

Pourrais-tu développer un petit peu ton stage et les missions que tu as effectué ?
      Le projet sur lequel je travaillais a pour but de prédire le nombre de visiteurs entrant dans le musée en fonction des données météo. Cela permettait d’adapter le personnel, le nombre de guichets, etc. Pour cela, j’ai dû collecter les différentes données dont j’avais besoin : La météo au travers d’une API, le nombre de visiteurs au travers de leur système de collecte de tickets ainsi que des informations complémentaires comme les jours de vacances. J’ai ensuite utilisé un logiciel de Machine Learning de Microsoft pour faire les expériences de prédictions. J’ai pu mener le projet en entier, avec l’aide de collègues.

T’es-tu facilement adaptée au mode de vie américain ?
      Ce qui fait un peu bizarre au début c’est de se retrouver vraiment toute seule dans un environnement inconnu. Il y a beaucoup de choses auxquelles il faut s’adapter. De plus, j’étais la seule stagiaire dans mon département donc j’ai vraiment dû me débrouiller par moi-même. Mais très vite, je me suis adaptée. Cette ville est vraiment très dynamique, le nombre de choses à faire, de rencontres est impressionnant.
Au niveau de la langue je parlais déjà bien l’anglais mais je pense avoir quand même bien progressé. C’est au bout de 2 mois que j’ai commencé à voir la différence et à me sentir vraiment à l’aise.
La nourriture française me manque, je n’ai pas acheté de fromage depuis que je suis ici (12$ le camembert). Mais j’arrive quand même à manger bien équilibré. Ce qui est vraiment super c’est que tu peux voyager dans le monde entier grâce aux différents restaurants qu’il y a à NY. Vu qu’il y a une grande diversité culturelle, il est facile de trouver des restaurants tenus par des locaux.

Quelles sont les découvertes ou les choses surprenantes que tu as pu faire depuis que tu es arrivée à NYC ?
      Un des premiers week-ends de septembre je me suis retrouvée à faire du voilier (gratuitement) dans la baie de Manhattan, passer juste sous la statue de la liberté. C’était incroyable. J’ai eu des tickets gratuits pour un festival dans Central Park avec Rihanna, Major Lazer... J’ai été bénévole pour les vieilles charrues édition de NY dans Central Park. Puis bénévole au marathon de New York. J’ai été à une soirée dans un appartement avec vue sur la bourse de Wall Street, une autre à l’ONU. Et toutes les rencontres que j’ai faites étaient vraiment super. J’ai vécu des moments vraiment uniques.
Avec ma carte d’identité du musée, j’avais accès à tous les musées de New York gratuitement donc ça m’a permis d’en profiter car ils sont relativement chers ici.

Comment tes échanges ont-ils démarré avec le diplômé ?
      J’avais envoyé un mail en proposant à la personne de l’appeler pour échanger sur son parcours, savoir comment elle avait fait pour venir travailler aux Etats-Unis. Je n’avais pas explicitement dit que je cherchais un stage. Plus de la moitié des personnes m’avaient répondu et j’ai eu environ 5 entretiens téléphonique. Ensuite, ça a plus ou moins continué avec certaines personnes. Au final, c’est seulement avec Samuel qu’il y avait un potentiel stage. Ça a pris 2 mois entre le moment où je l’ai contacté et le moment où j’ai su que je pourrais faire un stage là-bas.

Quelles relations as-tu désormais avec ce diplômé ? Travailles-tu directement avec lui et est-ce qu’il t’épaule dans tes missions ?
      C’est lui mon maître de stage. Il supervise mon projet. Je travaille principalement avec des membres de son équipe. J’ai des réunions hebdomadaires avec lui et 3 autres personnes. Je pense conserver une bonne relation avec lui et les personnes du département informatique par la suite.

Sur place, as-tu noué des relations avec d’autres diplômés que tu aurais contactés juste pour le loisir par exemple (Afterwork etc …) ? Ou peut-être as-tu retrouvé des étudiants de l’UTC qui seraient également en stage là-bas ?
      Oui je suis allée voir un diplômé qui travaille chez Google. Les locaux sont impressionnants, il m’a fait visiter. C’était très intéressant comme rencontre. Et sinon comme stagiaires, j’ai vu ceux qui sont en stage chez Siemens.

Suite à cette bonne expérience, recommanderais-tu Tremplin UTC aux autres étudiants et penses-tu que nous puissions être utiles à beaucoup d’entre eux ? Si oui pourquoi ?
      Oui, c’est vraiment un atout ! Ça aide énormément le fait que la personne connaisse l’école d’où l’on vient. Encore plus lorsqu’on cherche à l’étranger, ça donne un premier contact.

Quels seraient selon toi nos axes d’amélioration pour se rapprocher des étudiants et augmenter notre visibilité à BF ?
      Les afterworks sont vraiment des bonnes idées car il n’y a rien de mieux que les rencontres en face à face je trouve. Peut-être nommer des « ambassadeurs » Tremplin UTC dans des pays pour stimuler l’activité dans le pays en question. Par exemple à New York ça aurait été cool de faire une afterwork avec tous ceux qui y travaillent en ce moment. Au niveau de BF, faire entendre des témoignages pour que les gens se rendent compte de l’atout  qu’est Tremplin UTC.

Question subsidiaire : Vas-tu passer les fêtes de Noel à New York ?
      Oui, mes parents sont venus à New York pour Noël. J’ai pu prendre deux semaines de vacances, c’était vraiment super de pouvoir leur faire découvrir cette ville.

En conclusion :
      Je pense avoir autant appris sur moi-même qu’au niveau technique avec cette expérience. 

Interview réalisée en novembre 2016